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FENG SHUI ou l’art de vivre en harmonie avec son habitat…

Written by wby0m
 »Une seule chose compte, c’est l’engrenage magnifique qui s’appelle le monde » Ella MAILLART

En matière de décoration intérieure, cocooning et relooking sont très tendances : à la télévision, dans les magasins de décoration et d’ameublement, sur internet et dans de nombreuses revues spécialisées, on parle du feng shui et l’on s’en inspire.

 

Pour les chinois, le FENG SHUI, cet art millénaire,  »science du vent et de l’eau » consiste à vivre en harmonie avec son habitat en favorisant la circulation de l’énergie positive appelé le CHI. Cet art est appelé VATSU en inde, il existe aussi au Japon, au Vietnam et dans de nombreux pays d’Asie. Cette pensée chinoise est dominée par 3 philosophies :

-le TAOÏSME qui veut que l’homme soit attentif à sa propre nature comme à celle qui l’entoure.
-le CONFUCIANISME qui prône le respect des lois, d’autrui et du passé pour diminuer la violence.
-le BOUDDHISME qui permet à l’homme d’apaiser son mental pour trouver la sérénité.

L’architecture des grandes villes impériales chinoises (palais, sculptures, temples) obéit aux prescriptions de la géomancie. Les chinois composaient avec les éléments, veillaient à ne pas détourner les fleuves et à préserver les irrégularités du paysage. Les jardins étaient des œuvres d’art, les couleurs en harmonie avec le ciel et la terre et tout objet devait être agréable à regarder. En France, à l’époque de l’  »art nouveau » (1900-1925) les artisans s’inspiraient du FEN-SHUI dans leurs réalisations (trompe-l’œil, vitraux, luminaires, jeux de lumière, formes tout en rondeur …). Plus près de nous, la pyramide du Louvre à été construite en FEN-SHUI par l’architecte PEI.

Il y a deux écoles du FEN-SHUI : celle de la forme qui étudie les paysages et qui prend en compte le repérage des courants telluriques appelés  »veines du dragon » et celle du compas ou de la boussole (le LO PAN) qui étudie les localisations et les directions.
Pour les chinois tout est YIN (présence, éclat) et YANG (absence de yin). Leur complémentarité est paisible, leur opposition ne doit pas être brutale. Quatre principes sont à retenir :

 

-l’OPPOSITION (terre/ciel, lune/soleil, dessous/dessus…)
-l’ENGENDREMENT RECIPROQUE (beaucoup de yang engendre un peu de yin et beaucoup de yin engendre un peu de yang, ex : le froid engendre des tremblements qui engendrent le réchauffement)
-TRANSFORMATION MUTUELLE (yin et yang agissent réciproquement l’un sur l’autre : l’eau qui chauffe se transforme en vapeur …)
-DECROISSANTE et CROISSANTE (lorsque l’un croît l’autre décroit et permet l’équilibre : lorsque le jour baisse, la nuit tombe…)

 

Trop de yin et de yang dans une maison provoque un déséquilibre et le FEN-SHUI permet de rétablir l’équilibre (dans un jardin un bassin doit être animé par un mouvement yang, trop de vent sur une maison doit être canalisé par une haie protectrice…). La nature suit un cycle d’expansion et de contraction (rotation des jours, des heures, des saisons …) et les CINQ ELEMENTS de ce cycle ont des énergies différentes :
-le FEU associé au ROUGE qui évoque la PASSION, la CHALEUR est une énergie active, radiante, culminante, jaillissante.
-la TERRE associée au JAUNE, au BRUN qui évoque CONFORT, SECURITE, PROTECTION est une énergie déposante, enveloppante et ascendante.
-le METAL associé au BLANC à l’OR et l’ARGENT, est une énergie résistante et contractante.
-l’EAU associée au NOIR, est flottant, ondulante, reposante.
-le BOIS associé au VERT est une énergie, ascendante, jaillissante, en expansion.
L’interaction entre yin et yang génère un courant qui parcourt sans relâche tout être et toute chose, cette énergie cosmique est appelée CHI en chine, KI au Japon et PRADA en Inde. Et maintenant si nous parlions CHI pour notre maison…

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